Non au transport d’uranium en Languedoc
On ne le sait pas toujours mais le point nodal du nucléaire en France… se situe à Narbonne ! Porte d’entrée de l’uranium dans notre pays, l'usine Areva Malvési y raffine entre 20 et 25 % de l’uranium mondial.
Pour arriver à Narbonne ou en repartir, en direction de centrales nucléaires françaises ou étrangères, l’uranium est transporté par mer, par train ou par camion. Tous les jours, c’est entre trois et cinq camions qui roulent sur l’A9, un plein chargement d’uranium.
Et ce vendredi 13 février, c’est un nouveau train d’uranium qui rejoindra Narbonne depuis Hambourg, avec une cargaison de concentré de minerai d’uranium. Celui-ci a été extrait en Namibie et a transité par la Russie et l’Allemagne avant de traverser la France pour rejoindre Narbonne !
Ces transports posent problème. De par le risque d’accident, bien sûr. Mais aussi parce qu’ils exposent à des radiations ionisantes les personnes situées à proximité, la réglementation autorisant un taux de radiation au contact des véhicules jusqu’à 20 000 fois la radioactivité naturelle.
Nous nous joignons donc à l’appel du Réseau Sortir du Nucléaire pour se rassembler, ce vendredi en gare de Narbonne à 7h, et dire non au nucléaire !
Car le nucléaire, c’est le transport de matières radioactives, mais c’est aussi le risque inacceptable d’un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des millions d’années, une production d’électricité centralisée, gaspilleuse et qui se renchérit ainsi que la dépendance aux importations d’uranium, notamment en provenance de pays où l’exploitation se fait au détriment des populations et de l’environnement (Niger, Kazakhstan…).
Il n’y a pas de fatalité du nucléaire. Des alternatives existent, construisons-les !
Mathieu BOUCHARD, porte-parole EELV LR – 06 28 33 45 24
Michèle COMPS, porte-parole EELV LR – 06 83 21 93 28