Pour une Europe solidaire et démocratique
Pour une Europe solidaire et démocratique
Pour sortir des crises
Pour la transition écologique
Les droites européennes ont imposé ces dernières années des réductions des déficits publics sans contrepartie.Ces choix ont mené l'Europe à la récession économique et à la dépression sociale. Persister dans l’austérité ne permet pasde contenir les déficits, mais aggrave les difficultés budgétaires. Plus dangereux encore : ces politiques menacent la solidarité et la cohésion socialeen Europe, et encouragent les replis nationaux.
L'AUSTERITE N'EST PAS LA REPONSE A LA CRISE EUROPENNE
Le traité budgétaire européen (TSCG) oblige à des mécanismes de discipline budgétaire renforcée avant toute mesure de solidarité européenne. Les écologistes l'ont refusé, dès sa signature, en mars dernier, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel. Nous n'avons pas varié sur ce point. Le "pacte de relance", négocié par le Président de la République en juin dernier, peut être le premier pas d'une réorientation nécessaire des politiques européennes.
Nous voulons une stratégie européenne de sortie durable des crises :
- plus d’intégration politique et des avancées sociales
- une démocratisationdes décisions européennes
- la transformationd'un modèle économique épuisé
L'EUROPE TELLE QU'ELLE EST MENACE DE TUER L'IDEE EUROPEENNE ELLE-MÊME
Les écologistes, militants historiques d’une Europe politique, fédérale etdémocratique, au service de ses citoyenset de la solidarité entre ses peuples,sont inquiets de la très grande fragilité de l’idée européenne. Mais l’Europe reste le seul chemin pour l’avenir. Une France isolée et repliée sur elle-mêmeserait impuissante. Une autre Europe est possible, si nous sommes capables dela remettre au service de l’intérêt général. Les écologistes, qui travaillentensemble dans toute l'Europe, y sont prêts.
L'AGENDA EUROPEEN DES ECOLOGISTES
• Renforcer la solidarité
La banque centrale européenne ne peut se substituer à la responsabilité des états.Nous exigeons la mutualisation des dettes et la création d’eurobonds pour contrer lesmarchés. Il faut mettre un terme à la concurrence fiscale au sein même de l’Europe, etlutter contre les paradis fiscaux : l’harmonisation fiscale est une mesure de justice sociale essentielle. Dans l’immédiat, nous soutenons la proposition de créerrapidement un fonds européen d’assurance chômage qui permette d’intervenir en urgence dans des pays où, comme en Grèce aujourd’hui, les citoyens sont confrontés à la disparition de tout modèle social.
• Engager la transition écologique de L’économie
L’Europe a un besoin urgent d’investissements qui préparent l’avenir.Certes, laFrance a des capacités d’investissement, en supprimant notamment les milliards d’eurosde niches fiscales anti-écologiques. C’est néanmoins à l’échelle européenne que peuventse structurer de grands projets dans les énergies renouvelables, le bâtiment ou lestransports. La lutte contre le dérèglement climatique, contre la précarité énergétique,contre les pollutions doit être l’axe fort d’une Europe exemplaire. En préservantl’environnement, ces actions sont aussi de puissants leviers économiques.
• Fédéraliser le budget européen
Nous demandons de nouvelles recettes pour le budget européen. La taxe sur les transactions financières est une priorité, il faut l’élargir et la mettre en œuvre. Pouraugmenter davantage les ressources et protéger les productions locales, la deuxième étape incontournable sera la mise en place d’une contribution climat énergie européenne. Surtout, les réductions budgétaires ne peuvent concerner les investissements d’avenir.
• Démocratiser L’Europe
Une Europe parlementaire est possible avec une souveraineté partagée entre les parlements nationaux et le parlement européen. Pour remettre l’Europe en débat régulièrement, nos parlementaires attendent du gouvernement français qu’il présente devant les assemblées les positions qu’il va y défendre en amont de chaque Conseil européen. Pour 2014, les écologistes proposeront que la ou le prochain président de la Commission européenne soit issu des élections européennes. Ainsi, la Commission deviendra-t-elle une instance politique comptable devant des représentants élus.
Téléchargez le tract: Tract_Europe_oct12_N_BD