EELV favorable à l'implantation du parc éolien de Baixas
Dans le cadre de l’enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet d’implantation d’un ensemble éolien sur le territoire des communes de Baixas, Calce, Pézilla-la-Rivière et Villeneuve-la-Rivière, les groupes locaux EELV Perpignan Agglo et Ribéral ont déposé un avis favorable auprès de la commission d’enquête.
Après le sommet de la terre à Rio et la troisième conférence des parties à Kyoto en 1997, l’Union Européenne s’est engagée à développer les énergies renouvelables et a fait adopter des directives contraignant les pays membres à des ratios minimum en 2020. La France doit ainsi compter à cette date 23 % d’EnR dans sa consommation d’énergie finale. En traduction de ces directives le gouvernement français s’est doté d’objectifs annuels dans son « plan d’action en faveur des énergies renouvelables 2009-2020 », en distinguant les différentes filières. Dans le secteur de l’électricité, la filière éolienne, prévue pour fournir 70 % de la production supplémentaire nécessaire entre 2005 et 2020, est la clé de réussite du plan d’action.
Cependant le « Bilan de l’énergie 2010 » signale le retard pris par cette filière (ainsi la région et le département des Pyrénées-Orientales n’exploitent à ce jour qu’une très faible partie de leur important potentiel). Aussi le gouvernement a donné instruction pour que les Volets Eoliens des Schémas Régionaux du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) soient résolument ambitieux.
L’avis déposé au nom d’EELV analyse le projet dans son environnement naturel et humain au regard de ces plans, schémas, instructions, notes, enquêtes, encadrant à ce jour le développement programmé de l’éolien en France. Il conclut sans ambiguïté à l’utilité publique de l’implantation de l’ensemble éolien mis à l’enquête.
L’urgence énergétique et climatique s’impose. Les objectifs exigés ne seront pas atteints si de tels projets ne se font pas. La poursuite au rythme prévu du développement des énergies renouvelables est indispensable. Elle permet aussi de garder possible un schéma d’abandon progressif du nucléaire sans avoir recours davantage qu’aujourd’hui aux énergies fossiles.