Courriers à MM. Rosso et Bonato sur la salle Jeanne Demessieux
Je viens d'écrire à M. Rosso, président de la CCTC, pour lui faire part de ma position sur la question du devenir de l'ancienne halle de sports d'Aigues-Mortes, dont la CCTC est l'exploitante. Je fais parvenir une copie de ce courrier à M. Bonato, maire d'Aigues-Mortes, en lui demandant de mettre cette question à l'ordre du jour du prochain conseil municipal.
"Monsieur le président,
Lors du conseil communautaire du 21 mai dernier la question du devenir de la salle Jeanne Demessieux a été évoquée et je veux vous faire part de mon sentiment.
Lors de la construction de la salle Camargue, projet du précédent maire d’Aigues-Mortes, j’avais fait part de mes réserves : une seule halle de sports et sa salle d’arts martiaux devrait pouvoir suffire aux besoins d’une ville comme Aigues-Mortes qui souffre par contre du manque d’un espace associatif et culturel - c’était donc le projet que j’aurai souhaité voir mis en oeuvre.
Dix ans plus tard cette opportunité en quelque sorte se présente à nouveau. Je déplore que le maire d’Aigues-Mortes n’ait pas permis au conseil municipal d’en débattre. Je lui en fait la demande par courrier conjoint.
Sous réserve des conclusions de ce débat ou d’informations que j’ignorerais, je partage a priori votre diagnostic : l’état de dégradation et le coût engendré font de la remise à l’état initial un choix peu raisonnable et de plus inopportun. Votre proposition de créer en lieu et place une médiathèque tête de réseau me semble la base d’un projet autrement enthousiasmant.
Projet qui devrait à mon sens intégrer plusieurs éléments :
- Le défaut d’entretien de la salle Jeanne Demessieux, qui vient de conduire à sa fermeture administrative, est de la responsabilité de la CCTC. Il importe, afin de ne pas léser les intérêts de la commune propriétaire du bien, que cette dépréciation soit évaluée et compensée.
- Ce lieu d’intérêt communautaire devrait pouvoir intégrer certains besoins communaux (espaces associatifs, salle de spectacle) : il s’agirait donc d’élaborer dans un esprit de mutualisation dynamique un projet commun au financement partagé.