Oxylane, un projet inutile et destructeur

Le projet de Village Oxylane prévoit la création d’une vaste zone commerciale comportant 3 grandes enseignes sur 24 ha de terres encore cultivées à Saint-Clément-de-Rivière, à 10 km au nord de Montpellier.
Malgré le rejet de leur recours à la Commission Nationale d’Aménagement Commercial, plusieurs associations persistent à dénoncer ce projet inutile et destructeur de terres agricoles.

José Bové, député européen du Sud-Ouest et membre de la commission Agriculture du Parlement européen, apporte son soutien à ce collectif :
" Où produirons-nous notre alimentation demain si les villes s’étendent toujours et toujours ?
Au-delà de la production alimentaire, les terres agricoles rendent des services indispensables à l’environnement : infiltration des eaux de pluie, préservation de la biodiversité, etc. 

Chaque année, nous perdons entre 40 000 et 90 000 hectares de terres agricoles, l’équivalent d’un département entier tous les 7 ans. Au niveau européen, les chiffres sont encore plus dramatiques puisque c’est 35 millions d’hectares, soit 20% de la surface agricole qui ont disparu en seulement l’espace d’une année.

Il faut stopper cette hémorragie foncière. La lutte contre l’artificialisation des terres agricoles est en passe de devenir un combat central en France et sur notre continent.
J’appelle les élus locaux à rejoindre le collectif et à refuser l’implantation de Décathlon et compagnie. "

Pour Gérard Onesta, Vice-Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées et tête de liste EELV aux prochaines élections régionales en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées :

"Je ne comprends pas la décision de la CNAC qui devrait être garante de l’équilibre commercial sur le territoire. Promouvoir ce type de mégastructure, c’est accentuer la concentration commerciale et donc sacrifier le développement du territoire et des villes périphériques.

Avec Oxylane, on va rajouter des voitures et des bouchons sur les routes de l’agglomération montpelliéraine. On fait du déménagement du territoire. Où est la réflexion sur la transition énergétique en Languedoc-Roussillon ? "
Contact presse : Anne Lacouture 06 83 98 56 06