FR3 Région 19/20, 03-02-24, Intervention de Julia Mignacca "le libre échange tue notre agriculture"
Intervention de Julia Mignacca au 19/20 F3 Languedoc Roussillon sur la crise agricole "l'écologie grande perdante?".
Julia Mignacca, porte-parole des Écologistes de Montpellier, était invitée samedi 3 février au JT de France 3 région pour dénoncer l'hypocrisie des propositions de sortie de la crise agricole. Encore un cadeau fait à l'agro-industrie au détriment des agriculteurs. Aujourd'hui, les pesticides sont reconnus comme causes de maladies professionnelles telles que le cancer de la prostate ou les leucémies infantiles. Accuser les normes sanitaires et environnementales, c'est protéger l'agro-industrie et non l'intérêt des agriculteurs. Le recul opéré sur la transition écologique est criminel. Il ne répond ni aux attentes des agriculteurs ni aux enjeux actuels. Il nous faut un vrai changement de modèle agricole qui permette aux paysans de vivre de leur travail et de bien le vivre.
La colère des agriculteurs et attentes relatives à leurs revenus, les réponses du gouvernement sont un recul sur les normes environnementales et sanitaires qui ne répondront pas aux besoins des agriculteurs.
Les grands bénéficiaires sont les grandes exploitations et entreprises que représentent la FNSEA, les grands perdants les agriculteurs, notre santé, les consommateurs.
Premier extrait "La préoccupation des agriculteurs, c'est le revenu"
La crise agricole gronde car depuis 40 ans, et les mesures gouvernementales ne répondent pas à la problématique des revenus.
Deuxième extrait: "On sait que les pesticides sont causes de maladies, cancers, Parkinson..."
Pour cacher le fait que les accords de libre échange tuent notre agriculture, on accuse les normes environnementales et sanitaires. Celles-ci protègent, les agriculteurs contre les maladies professionnelles, cancers de la prostate, maladie de Parkinson, et contre les maladies pédiatriques qui sont reconnues. Cette pollution se retrouve dans le sol, et la sècheresse aidant, les pollutions se concentrent dans l'eau que derrière nous allons boire. Ce sont les revenus de la grande distribution qui sont favorisés ici, et c'est scandaleux.